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Lior Global Partners arrive en France

Jeremy Touboul

Lior Global Partners continue son expansion. Le fonds global macro de la société de gestion, LIOR GP – Alpha Fund, vient de recevoir l’accord de distribution de l’AMF pour sa part en Euro. Déjà distribué en Angleterre, au Luxembourg et à Monaco, il est désormais accessible à tous les investisseurs français.

Les deux fondateurs, Jeremy Touboul (en photo), ancien associé et gérant chez H2O AM, et Raphaël Remond, ancien directeur général de State Street Banque en France, ont annoncé en début d’année la création de cette nouvelle société de gestion, qui utilise les critères ESG comme éléments déterminants et différenciants dans son processus d’investissement.

 ”J’ai toujours eu en tête de monter une société. Chez H2O AM, j’ai beaucoup appris. J’étais prêt à voler de mes propres ailes. Le timing était clé. Par ailleurs, je voyais le monde changer, se diriger vers plus de durabilité. Je me suis alors dit qu’il fallait apporter quelque chose de nouveau, une approche global macro durable, qui ajoute de la valeur”, nous explique Jeremy Touboul, qui a reçu en 2019 une notation AAA de Citywire.

Un premier fonds global macro, cœur de gamme

Le fonds UCITS LIOR GP – Alpha Fund a été lancé initialement le 15 mars. L’équipe de gestion dirigée par Jeremy Touboul prend des positions directionnelles, de valeur relative et thématiques sur quatre classes d’actifs : les actions, les obligations souveraines, le crédit et les devises. Le fonds vise une performance absolue annualisée “High single digit” pour un horizon d’investissement de trois ans et veut garder une volatilité comprise entre 5 et 10%.

“Nous entamons un cycle propice à la gestion global macro”, indique Jeremy Touboul. “Nous aimons jouer le thème de la reflation, car nous pensons qu’on ne peut pas injecter autant d’argent dans le système sans avoir un impact sur l’inflation. Nous sommes positifs sur les actions, les devises à rendement élevé”. Concernant l’allocation sectorielle, “pour le moment, nous aimons nous positionner sur les banques et assurances hors Etats-Unis. En cette période, c’est le reste du monde qui tend à surperformer. Les actions des pays émergents et européens vont surperformer les actions américaines”.

Aux côtés de Jeremy Touboul, au sein de l’équipe de gestion, on retrouve notamment Pierre Jean Rouleau. Il était auparavant le patron du macro-trading de la Banque Pictet en Amérique du Nord. Gad Moyal est également gérant du fonds. Il a développé son expertise en analyse de données chez Rothschild AM et Société Générale CIB. Il est en charge du développement des instruments quantitatifs. Les professeurs Helyette Geman et Lucrezia Reichlin ainsi que le consultant Pascal Koenig viennent compléter l’équipe avec un rôle de conseillers.

Raphaël Remond s’assure que l’approche d’investissement est équilibrée entre la création de valeur pour les clients et l’ESG.

Dans les prochains mois, cette équipe expérimentée devrait s’agrandir. Et pour cause : “Nous devrions lancer un deuxième fonds assez rapidement. Un fonds obligataire et devise. D’autres fonds devraient aussi venir compléter la gamme au deuxième ou troisième trimestre l’an prochain. Nous sommes en discussion pour créer des produits avec des niveaux de volatilité différents et toujours cette approche ESG”.

L’ESG comme indicateur de risque

Les critères extra-financiers sont au cœur de la stratégie de la société de gestion. Pour Jeremy Touboul, “depuis 2016, il y a une vague d’accélération sur l’ESG et le covid n’a fait qu’amplifier la tendance. Les clients demandent de plus en plus de fonds verts, pour l’aspect responsabilité et la durabilité. Dans le futur, les fonds qui ne seront pas ESG perdront en faveur de ceux qui sont ESG”.

L’équipe de gestion applique des filtres ESG sur les actions, les obligations souveraines et le crédit pour le fonds global macro. Elle utilise le fournisseur de données Sustainalytics. Le scoring ESG donne un scoring de risque ESG, un élément clé de l’approche de Lior Global Partners.

Par ailleurs, les entreprises impliquées dans le charbon, le tabac, les armes controversées sont exclues. L’équipe de gestion suit les exclusions recommandées par les Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies.

“L’ESG réduit l’univers d’investissement et c’est aussi un indicateur de risque. Cela nous permet de voir des risques qui ne sont pas financiers, comme des risques de gouvernance, sociaux et environnementaux. Et ce, aussi bien pour les sociétés que pour les pays. C’est complémentaire avec l’approche global macro et le processus d’investissement que nous avons, qui est discrétionnaire top down”, précise Jeremy Touboul. Il estime qu’intégrer les critères ESG pour garder le couple risque-performance aligné est pertinent. “Nous avons voulu avoir une approche stricte sur les risques pour éviter tout dérapage”.

Le fonds LIOR GP – Alpha Fund est classé SFDR article 8 . “Pour le moment, nous sommes dans l’intégration des critères ESG et nous pensons que c’est la meilleure approche en global macro”.

Lior Global Partners place la philanthropie au cœur de ses valeurs en reversant 10% des bénéfices à des associations venant en aide aux personnes défavorisées.

“La philanthropie devrait devenir une norme. Cela permettrait d’améliorer la situation mondiale actuelle. Les gouvernements n’ont plus les capacités de contrebalancer les inégalités. C’est le rôle des sociétés de compenser les inégalités et de contribuer aux œuvres caritatives. Concernant l’environnement, les sociétés ont aussi un rôle très important à jouer. Ensemble, je pense qu’il est possible d’améliorer les choses”, souligne Jeremy Touboul.

This article appeared on Citywire